3.1.12

Touche pas à mon Périscope, Pas nous! Pas nous! et autres titres de films qui font peur

J'ai toujours aimé travailler sur les titres de films, l'exercice est périlleux et assez codé. J'en ai distribué près de 200, américains pour l'essentiel.
Beau souvenir puisque le film est devenu quasi culte: "Un Jour sans Fin" titre que j ai créé pour GroundHog Day (ce n’était pas le plus difficile)
J' aime bien ces titres fidèles à l’histoire qui contribuent lourdement au positionnement...
Certains donnent à l'affiche un parfum de second degré qui renforce la lecture.
Je me souviens aussi du fou rire embarassant, et pas très politically correct pour LA, en expliquant au Board le titre que je proposais pour « See No Evil Hear no Evil »
Sur la scène du crime, un sourd muet qui a tout vu et un aveugle qui a tout entendu.
Mon interprétation suggérée par l'affiche américaine (et cette histoire vraiment bête des chasseurs au kenya)
« Pas Nous, Pas Nous »




































Autre moment fort « Quand Harriet découpe Charlie » avec Mike Myers : "So I married an axe murderer" elle est adorable mais boucher, il l'aime mais la soupçonne d’être une serial killer. Mike meyers pas si connnu à l'époque, mais je n ai pas pu résister au jeu de mots autour de la référence Quand Harry rencontre Sally.

Le summum de la daube annoncée au second degré assumé : « Touche pas à mon Périscope », "Down periscope" film de potaches, dans la veine de police academy : l'équipage 100% masculin de ce sous-marin commandé par une femme, une bombe.
Vous remarquerez la seconde couche d'humour belge sur la catch line, c'est fin ça se lit sans faim.





































« Gunmen » avec Christophe Lambert transformé en « Deux Doigts sur la Gachette » Christophe qui m'appelle un soir, tard de l’étranger « Bruno tu es sur que c’est de bon gout ? »
Après tout c'était une comédie, dans la lignée des western de Sergio Leone où deux idiots se battaient pour un trésor, avec un seul pistolet.





































Le titre local de "Striking Distance" a permis un joli carton (750 000 entrées alors qu il n’avait rapporté que 12 M$ aux USA pour un cout de production de 40M$) « Piège en Eaux Troubles » était bien sûr inspiré de « Piège en eaux profondes» avec Steven Seagal, Bruce Willis se contentait, pour sa part, de faire la loi sur une rivière, un peu sale.


























A suivre.

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