Le Centre national de la cinématographie a réalisé, pour la deuxième année consécutive, une étude sur l’évolution des investissements publicitaires des films sortis en salles. Cette étude s’appuie sur des investissements publicitaires bruts.
Plus de 80 % des films sortis en salles bénéficient d’une exposition publicitaire
Depuis 2000, plus de 80 % des films sortis en salles sont présents sur au moins un média publicitaire l' année de sortie.
En 2006, les investissements publicitaires bruts pour la promotion des films sont estimés à 315,7 M€, soit une progression de 23,8 % par rapport à 2005.
En cinq ans, les investissements publicitaires bruts ont presque doublé.
Cette progression concerne davantage (un rattrapage) les films français que les films américains. En effet, en cinq ans, les investissements publicitaires des films français progressent de 144,6 %, alors que ceux des films américains progressent de 77,8 %. En moyenne, les investissements publicitaires bruts par film augmentent deux fois plus vite sur les films français que sur les films américains. Pour autant, l’investissement publicitaire brut d’un film américain reste 1,7 fois supérieur à celui d’un film français. Bien entendu plus le nombre de copies est important, plus les investissements publicitaires moyens par film sont élevés.
Internet : un média devenu incontournable dans la promotion des films dont la croissance est spectaculaire.
En 2006, pour la première fois, les dépenses publicitaires brutes réalisées sur Internet dépassent celles réalisées en radio et dans les salles de cinéma.
Avec 57 M€ d’investissements publicitaires bruts en 2006, Internet devient le troisième média de communication dans la promotion de la sortie des films. Les dépenses publicitaires en faveur des films sur ce média ont été multipliées par 3 en 2006.
Plus de la moitié (51,2 %) des films bénéficiant d’une campagne publicitaire en 2006 utilisent Internet.
Des campagnes de promotion différentes selon la nationalité des films
La répartition des investissements publicitaires selon les médias est contrastée selon la nationalité des films. Si l’affichage demeure le média de prédilection pour la publicité des films américains, les distributeurs de films français lui préfèrent depuis 2006 la salle de cinéma.
Après l’affichage, les distributeurs de films américains utilisent plus souvent Internet puis les encarts dans la presse. Alors que pour les films français, après la salle de cinéma, c’est l’affichage et les encarts dans la presse qui sont privilégiés.
La publicité : 8 % du devis des films français
Les investissements publicitaires bruts représentent en moyenne 8,2 % du devis des films français en 2006, contre 5,3 % en 2005 et 4,6 % en 2002. Cette évolution illustre la progression plus rapide des dépenses de promotion que celle des coûts de production.
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Les conclusions de l'étude 2007
Etude 2006
1 comment:
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4,5/10? qui dit mieux?
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